Ces portraits sont venus presque tous seuls.
Lors des séances, la modèle est occupée à l’attention qu’elle porte au geste ou à la pose, et le visage est reposé, sans qu’il y ait souci de son apparence, car il n’en n’est pas le sujet principal : il s’oublie.
Et, malgré ma concentration à ce qui se prépare pour une autre photographie, un détournement s’interpose. Survenu, ce visage mérite aussi d’être retenu. Le temps l’a fait naître, le temps l’a pris.
Hubert Didona le 14 10 2012
© texte et photographies tous droits réservés de l’auteur